27 Juillet 1991 – 27 Juillet 2021, il y a 30 ans que l’Association Nationale des Sourds de Côte-d’Ivoire (ANASOCI) est créée. Ses objectifs sont de donner à chacun des membres de la communauté sourde de Côte-d’Ivoire la possibilité de transformer ses rêves en réalité : une meilleure santé, une éducation de qualité, un emploi digne, l’accessibilité à tous les services au moyen de la langue des signes, ….
ANASOCI a une vision, une mission pour les personnes sourdes de Côte-d’Ivoire.
Grâce aux formations de renforcement des membres du bureau national et des leaders locaux et régionaux, dispensées par le projet WCARS, ANASOCI s’est muée en fédération qui ramasse plusieurs associations locales et régionales des / pour personnes sourdes. Cela lui a permis d’acquérir de la notoriété auprès des personnes sourdes vivant sur le territoire ivoirien, des autorités nationales et des organisations internationales.
Membre de la Fédération des Associations des Personnes avec Handicap de Côte-d’Ivoire (FAHCI), de la Fédération Mondiale des Sourds (FMS) et du Secrétariat Régional de la FMS pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (SRAOC), l’ANASOCI a, pour marquer ses 30 ans, organisé une conférence publique dont le thème porte sur le droit à la langue des signes pour tous. Autant dire que depuis la reconnaissance officielle des langues des signes par les Nations Unies en septembre 2018, le coup fut envoyé à toutes les associations nationales des Sourds du monde entier !
ANASOCI entreprend à partir de septembre 2019 des actions de plaidoyer avec l’appui du projet WCARS. Ses démarches sont proposées pour apporter progressivement le Gouvernement Ivorien à reconnaitre et insérer officiellement la langue des signes Ivorienne dans la Constitution du pays. Pour l’association, la seule voie pour faire respecter les droits humains des personnes sourdes de Côte-d’Ivoire passe par la reconnaissance officielle de la langue des signes. Elle croit fermement qu’elle recevra gain de cause afin de pouvoir voir les personnes sourdes de Côte-d’Ivoire jouir pleinement de leurs droits humains et fondamentaux et ainsi grossir le nombre des pays du monde qui ont constitutionnellement reconnu la langue des signes à l’instar de l’Autriche, la Finlande, la Hongrie, le Portugal, l’Afrique du Sud, l’Equateur, le Kenya, la Nouvelle-Zélande, l’Ouganda, le Venezuela et le Zimbabwe.
